Si le cinéma me passionne, je dois bien admettre que celui qui nous vient d’Asie occupe une place particulière dans ma cinéphilie. Et parmi tous les cinémas asiatiques, c’est certainement les productions hongkongaises qui m’ont le plus marqué. Ah ces bonnes vieilles kung-fu comédies de Jackie Chan et Sammo Hung, ces polars urbains qui nous emmènent dans les méandres des ruelles de Kowloon ou qui s’offrent d’imposants panoramiques sur les toits des gratte-ciels de l’île de Hong Kong. Sans parler des romances avortées de l’esthète Wong Kar-wai ou encore des films de sabres oniriques où les protagonistes se battent dans d’imposants ballets aériens plus connus sous le nom de wuxia pians...
À force de m’émerveiller devant ces films qui allient rage et enchantement comme nul autre, l’idée de visiter cette ville qu’on appelle «la perle d’Orient» s’est rapidement transformée en impératif. Après avoir fait part de mon projet à un ami aussi contaminé par la passion du cinéma asiatique, nous avons réservé nos billets pour aller passer les fêtes de fin d’année dans l’ancienne colonie britannique. Armé d’un discret Fujifilm X100S, j’ai donc essayé de rendre compte de plusieurs facettes de cette ville dans laquelle se mêlent de manière surprenante Orient et Occident.
Voici donc un petit compte rendu illustré de mon pèlerinage cinéphilique.