Commençons par présenter quelques chiffres. Cet article a cumulé, à ce jour, plus de 8500 lectures et 500 partages sur la toile, un nombre record de commentaires et un effet hors du commun, du jamais vu pour notre petit journal, car une édition «normale» réunit 600 consultations par sujets en moyenne. Loin de nous l’idée de se plaindre, mais cela, vous en conviendrez, a de quoi soulever quelques questions. Alors que le P’tit Ju représente trois ans de coups de cœur, de clins d’œil à notre belle région, de louanges aux personnes qui la font vivre, de soutien en général, c’est un pavé dans la mare qui fait exploser notre audimat? Soyez rassuré, le P’tit Ju ne va pas changer sa ligne rédactionnelle. Au contraire, cette expérience nous a prouvé combien ceux qui nous lisent portent de l’importance à notre contenu et nous vous en remercions profondément.
Un baromètre régional
Pour ce qui est de l’article en lui-même, certes, tout ce qui a été écrit n’est pas forcément fondé. Certes, tout n’est pas que de la faute des autorités. Certes nous avons tous notre part de responsabilité en ce qui concerne la pérennité de notre belle Prévôté. Ce n’est pas dans le contentement et la contemplation que l’on fait avancer les choses. Il est cependant désolant de constater que c’est lorsqu’on montre du doigt que l’on se fait taper dessus. Qu’en est-il de la liberté d’expression? D’ailleurs, c’est la première raison du choix de la rédaction de publier anonymement, éviter le lynchage public, la seconde étant de la pure solidarité journalistique. Si le P’tit Ju a osé ce cri du cœur, c’est dans le but de réveiller la Prévôtoise et le Prévôtois qui sommeillent en vous. Mais aussi de montrer qu’il est possible d’ouvrir le débat et de laisser les gens réagir ouvertement sur ce qu’il leur est cher. Un magnifique outil de communication qui permet de prendre la température (et parfois mesurer la pression) dans une ville qui a beaucoup à offrir, mais qui semble quelque peu déchirée et qui se voit petit à petit désertée. Et pour preuves, les nombreuses et diverses réactions que cet article a engendrées. Un «tsunami» médiatique qui montre que parfois, oser piquer là où ça fait mal, permet d’éveiller les consciences et le besoin de se manifester pour une cause commune, notre région.
Merci à toutes et à tous pour vos nombreuses réflexions. Continuons d’agir ensemble pour faire vivre ce petit coin de paradis qui est le nôtre.
J’insiste, une bonne bagarre générale et ensuite, un gros festin! Et le Barde, ligoté à la fontaine de l’hôtel de ville! Cela dit, j’ai observé que le Barde se cache sur le flyer des marchés du samedi, ouvrez l’œil.