On les appelle les «piliers de toilettes». Vous les avez sûrement déjà croisés aux toilettes, mal à l’aise, en sueur, mettant des plombes à faire leur commission, qu’elle soit grosse ou petite! Ces hommes et ces femmes souffrent en réalité d’un mal encore méconnu: «Le complexe du Trône». Le Petit Jurassien a mené l’enquête pour vous!
Les origines
Une chose est certaine; vous ne trouverez aucune information à ce sujet dans les livres d’histoire. «Le complexe du Trône», c’est le plus grand tabou de l’histoire de l’humanité, bien loin devant la masturbation ou l’expérimentation médicale sur les singes dans l’espace!
De ce fait, il est extrêmement difficile de dater avec précision son origine. Selon nos sources, le premier cas notable remonterait à l’an 1715 en France, sous le règne de Louis XV dit le «bien aimé». En effet, son prédécesseur, Louis XIV, avait instauré une coutume pour le moins étrange: Aller à selles devant sa cour!
A cette époque, on donnait une importance capitale au fait d’aller à selle! En effet, une bonne défécation était souvent synonyme de bonne santé! D’ailleurs, de nos jours, l’expression populaire «comment allez-vous?» est en réalité un raccourci qui nous vient directement du temps jadis et qui voulait en réalité dire: «Comment allez-vous à selle?». C’est donc tout naturellement que le Roi fait ses besoins devant sa cour, afin que toute la cour puisse constater de la bonne santé de son suzerain!
Si Louis XIV n’est que peu dérangé par cette drôle de pratique, ce n’est pas le cas de son successeur Louis XV, qui est complètement incapable de se soulager devant une assemblée de courtisans curieux! Il restera dans l’histoire comme étant le premier à souffrir publiquement de ce qu’on appellera par la suite «Le complexe du Trône».
Quelques «expulsations»
Mais au fond (de la cuvette), de quoi souffrent ces anonymes? Scientifiquement parlant, de rien! Nous sommes ici dans une pathologie plus psychologique que physiologique!
Bien qu’ayant un appareil urinaire et digestif en parfait état de marche, ces personnes souffrent d’une incapacité momentanée à aller à selle ou à faire une miction en présence d’un de leur congénère! En gros et pour faire simple, impossible d’aller aux toilettes tant qu’ils ne sont pas seuls!
Si vous êtes attentifs lors de votre prochain passage par les «waters» vous pourrez sans doute en démasquer l’un ou l’autre! En effet, il y a quelques moyens faciles de les reconnaître. Par exemple, un «pilier de toilettes» préférera toujours s’isoler dans une cabine plutôt que d’affronter les pissoirs. Et ce même si une place se libère aux urinoirs alors qu’il faut attendre pour s’enfermer dans les cabines! Autre exemple, en extérieur cette fois-ci, c’est celui d’une personne qui va s’isoler exagérément loin pour se soulager! Si lors d’un pique-nique en forêt, vous voyez un de vos amis s’éloigner à 500 mètres pour faire pipi, ce n’est pas forcément de la bonne éducation, mais peut-être un cas flagrant de «complexe du Trône».
Certains cas extrêmes recensé vont même jusqu’à rentrer chez eux pour s’assurer d’un confort et d’un anonymat total. Et ce même s’ils doivent pour ce faire, prendre leur voiture et rouler 15 ou même 30 minutes!
Sous couvert d’un aspect qui peut prêter à rire, c’est en réalité un véritable drame humain que ces hommes et ces femmes vivent au quotidien! En effet, on estime qu’aujourd’hui entre 67 et 70% des rencontres jugées durables se font aux toilettes ou dans un périmètre de 10 mètres aux alentours des WC! Imaginez donc toutes les opportunités que ces véritables handicapés des toilettes ratent, préférant aller s’isoler loin au loin pour pratiquer cette triste obligation!
Par cet article, Le Petit Jurassien tenait à lever le voile sur une frange encore méconnue de la population. Dès lors, si vous croisez ce que vous pensez être un «pilier de toilettes», soyez sympa de ne pas lui adresser la parole pendant qu’il fait «ses besoins»: Les conséquences pourraient s’avérer dramatiques, pour lui comme pour vous!