Après une légère erreur de parcours sur la route en allant au Restaurant de la Haute-Borne, où je devais retrouver les miss, je suis arrivée à destination et à l’heure, un exploit pour moi qui n’avait jamais encore assisté à une manifestation dans ce coin-là.
Arrivée là-haut, l’accueil a de suite été très chaleureux, ces personnes savent recevoir! De plus, ils se sont pliés en quatre pour répondre à mes nombreuses demandes, une ambiance véritablement agréable et sans prises de tête. Même impression à propos des journalistes, très sympathiques, ils m’ont d’ailleurs donné quelques conseils ainsi que leur soutien pour l’innovation de notre journal «online», la curiosité était bien placée.
L’idée de ce concours a pris forme autour d’une table de la ferme-restaurant de la Haute Borne vers fin 2009 et en moins de cinq mois le projet était sur pied. Ayant toujours eu lieu à cet endroit, la manifestation fête ses 2 ans cette année. L’idée pour la suite serait de mieux se centrer afin de rendre le concours plus accessible aux jeunes paysannes de la Suisse entière. C’est important de défendre la place de la femme dans le domaine de l’agriculture ainsi que de redorer l’image de la femme paysanne.
Revenons maintenant à nos dix merveilleuses finalistes, c’est bien entendu sur elles que tous les projecteurs sont dirigés. Pour vous en parler, je dois en premier lieu vous éclairer sur l’identité de leur coach, Laetitia Girod. Elue miss Seeland en 2004, cette superbe femme épanouie jongle 50/50 entre sa vie de famille et le magasin dans lequel elle travaille depuis quelque temps. Son rôle est d’entraîner les miss pour leur prestation lors de la finale comme dans toutes les phases de leur préparation.
Les miss sélectionnées pour le concours doivent réellement faire partie du domaine agricole, soit par la formation, soit grâce aux liens familiaux, mais elles doivent avoir une activité régulière à la ferme, première chose. Ensuite elles doivent être âgées de 18 à 25 ans, dans l’idée d’éventuellement élargir la fourchette jusqu’à 30 ans dans un futur proche. Au niveau des mensurations, elles n’ont pas de conditionnement à suivre et l’inscription se fait sur le site internet misspaysanne.ch. Il ne vous reste plus qu’à remplir vos coordonnées et joindre une photo portrait de face et de profil, et une photo entière en tenue de soirée. Une séance shooting suivra un petit entretien avec Mme Gladys Ouriet, agricultrice présente dans le comité et le jury, afin de s’assurer que vous faites bien partie du monde de l’agriculture.
Les filles sont jugées selon plusieurs critères; la démarche, le sourire, l’élégance, la façon de s’exprimer et de se mouvoir. Le premier passage se fait en tenue de sport (jeans, t-shirt, basket), puis en maillot de bain, ensuite en salopette bleue et pour finir en robe de soirée. La gagnante deviendra l’ambassadrice du milieu agricole et devra être présente aux diverses manifestations suisses. Elle pourra ainsi acquérir une certaine notoriété et élargir son réseau social dans le métier, un superbe atout pour son avenir. Avis donc à toutes les femmes présentes dans le milieu de l’agriculture, n’hésitez plus, inscrivez-vous, l’ambiance dans les coulisses est également très conviviale!
Encore une dernière chose, je ne peux tout de même pas finir mon histoire sans vous donner les prénoms des gagnantes:
2e Dauphine: Laura Kissling, 24 ans, Vaud
1re Dauphine: Sophie Gfeller, 20 ans, Neuchâtel
Miss Paysanne Suisse 2011: Charlie Marchand, une superbe jurassienne de 23 ans avec une grâce incroyable qui n’a pas réussi à retenir ses larmes de joie lors du retentissement de son prénom. Elle succède donc à Lara Boichat, Miss Paysanne Suisse 2010, elle aussi jurassienne.