Les origines
Historiquement, la Saint-Valentin a été instituée par l’Eglise pour contrer les fêtes païennes et notamment celle dite des «lupercales». Chacun d’entre nous s’en tapant royalement le coquillage d’en savoir plus sur la manière dont nos ancêtres festoyaient, rentrons donc immédiatement dans le vif du sujet qui nous concerne tous, la Saint- Valentin en 2013. Je n’ai d’ailleurs pas besoin de prendre de gants pour affirmer que ce concept met en lumière deux écoles; les adeptes de la Saint-Valentin et ses opposants. Cet article est donc l’occasion rêvée pour les découvrir de manière plus intime.
Les disciples de Valentin
Qu’on se le dise, la Saint-Valentin est bien plus une fête dédiée aux femmes qu’aux hommes. Ces derniers, en bons princes et pour autant qu’ils ne l’oublient pas, profitent souvent de cette occasion pour couvrir leurs promises d’attentions particulières.
Les femmes se languissent de cette journée durant laquelle elles seront souveraines. Elles s’imaginent avec émoi ce qui les attend et essaient de deviner, entre copines évidemment, la manière dont elles seront surprises. Elles rêvent de douceur, de tendresse et de sensualité. Elles espèrent entendre ces mots, oubliés avec le temps, qui leurs rappelleraient combien elles sont belles.
De leur côté, les hommes tentent de dénicher l’attention originale qui fera d’eux, le conjoint idéal. Certains prépareront le repas, une fois n’est pas coutume, lors duquel les clichés du Champagne à l’apéro, diner aux chandelles et déclaration d’amour y passeront probablement. Les autres réserveront une table dans un restaurant au cadre romantique et qui, dans l’idéal, proposera une cuisine plutôt gastronomique.
En fin de soirée, les classiques chocolats, fleurs, bijoux et autres sous-vêtements affriolants viendront ponctuer cette journée spéciale. Les disciples de la Saint-Valentin se coucheront heureux et épanouis, avant de reprendre leurs vies «normales» dès le lendemain.
Les antagonistes
Constitué en majorité de célibataires, le groupe des opposants à cette journée propose un son de cloche bien différent.
Pour eux, bien entendu, la Saint-Valentin s’apparente avant tout à une «fête commerciale» qui permet aux marchands de s’en mettre plein les fouilles et aux restaurateurs de doubler les prix de leurs menus du jour. C’est aussi l’occasion de marmonner une fois de plus que si deux êtres s’aiment, ils s’aiment toute l’année et n’ont donc aucune raison de fanfaronner de la sorte.
Pour les antagonistes masculins, la Saint-Valentin est une occasion manquée de passer une soirée avec leurs potes (qui eux, sont en train de faire à manger à leur promise) à mater l’alléchant Tottenham – Lyon de coupe d’Europe, agrémenté de quelques bières et du récit détaillé de leur dernière conquête durant la mi-temps.
Les filles, essayeront d’oublier les deux heures de téléphones qu’elles auraient pu passer avec leur copines à critiquer la dernière couleur de cheveux de la voisine, et opteront pour une soirée film à l’eau de rose, bain moussant, dodo.
Enfin, les célibataires se coucheront seuls (pour la plupart), rêvant de rencontrer l’âme-sœur pour devenir, à terme, de nouveaux disciples de la Saint-Valentin…
Le paradoxe
Vous l’aurez compris, cette fête vouée à l’amour et au couple, censée représenter l’union, divise. Un paradoxe qu’il semble désormais difficile de modifier aux vues des habitudes aujourd’hui ancrées dans notre culture. Souhaitons qu’un jour, cette fête de l’amour puisse connaitre une voie unanime. Et vous, au final, êtes-vous pour ou contre la Saint-Valentin?