Des gens à l’image du rédacteur de ces lignes subissant de plein fouet la chaleur assassine. Les bras suants et collants sur le bureau. Bureau qui se trouve bien évidemment sous le toit dans une salle mansardée. Les velux s’entre-ouvrent à peine, le thermomètre indique 30°C. Le front qui perle et les habits qui collent à la peau. Y’a de quoi haïr l’été!
Sans oublier les odeurs envahissantes des aisselles dans les transports publics. Le paquet qui colle. Le coup de froid des supermarchés à 18°C, de quoi chopper la crève. Les sièges de la bagnole restée au soleil qui deviennent une porte menant directement vers l’enfer. Devenir aveugle en sortant de chez soi. Croiser des peignes-culs en tongs avec de vraies fausses Ray-Ban et portant des bermudas à carreaux. Y’a de quoi haïr l’été!
Faire la bise à Dame Ginette, sentir la peau de sa vieille joue adhérer à son visage. Serrer des mains moites et dégoulinantes. Être assailli par le parfum des excréments (chauds) de chiens le long de la promenade Max-Robert. Avoir le bout du nez qui pèle, le lobe d’oreille à sang par l’agression de ces putains d’UV… et, pire encore, avoir la raie du cul qui coule ! Y’a de quoi haïr l’été!
Finalement, mais non des moindres, devoir attendre le mois de septembre, l’âme en peine, que votre journal préféré reprenne du service pour vous conter ses aventures estivales ! Ouais… y’a vraiment de quoi haïr l’été!!