La famille Oester de Grandval est connue loin à la ronde. Le frère de Daniel, Stéphane, s’est fait une réputation depuis quelques années comme boucher de campagne et s’occupe du fumoir du banneret Wisard. C’est une autre voie qu’a choisi Daniel en devenant entrepreneur. Après un apprentissage de maçon à la firme Haenzi, il se forme à l’école de chef d’équipe et tente maintenant sa chance comme indépendant. Il habite Moutier.
Maçon complet
Il fait de tout dans son entreprise: gros œuvre, béton, maçonnerie, coffrages, armatures, terrassement, rénovations, assainissements, crépi, carrelage, chapes, parquet, plâtrerie, peinture etc. Pour l’instant, il emploie trois personnes et travaille passablement à l’extérieur, soit dans toute la Suisse, notamment dans la région fribourgeoise. Là-bas, il connaît un architecte qui lui donne pas mal de boulot en sous-traitance. Mais il espère bien développer son travail dans notre région et cherche un bâtiment qui pourrait abriter son entreprise et son matériel. Il occupe actuellement un petit dépôt au garage Balmer.
Entreprise en pleine expansion
Selon Daniel Oester, le dynamisme et la flexibilité sont les éléments clés de l’entreprise. Grâce à son expérience, il peut garantir des réalisations de qualité dans des délais calculés, et à des prix compétitifs. Son credo: que le client soit satisfait par un boulot tiptop, car c’est lui qui fera sa réputation. Le bouche à oreille, on n’a encore pas trouvé mieux comme pub. Et c’est bien parti pour ce jeune patron qui emploie une équipe jeune aussi: le plus âgé de ses collaborateurs n’a en effet que vingt-cinq ans! Il veille également à ce qu’il y ait de l’ouvrage toute l’année, surtout dans les saisons creuses, pour être quitte de mettre son équipe au chômage technique. Précisons qu’actuellement, il s’occupe d’un chantier à Orbe, un poulailler qui comptera dix-huit mille poules pondeuses! Un beau défi.
Déjà bien équipé
Daniel a eu l’opportunité de racheter d’un coup, après une faillite dans le Val Terby, tout le matériel nécessaire qui lui permet de travailler dans son domaine sans investir dans du neuf. C’est ainsi qu’il se retrouve bien équipé en coffrage, échafaudages, petites machines, grue, deux rétro pelles, remorques, de quoi transporter le matériel et les machines etc. Il espère aussi en racheter le bâtiment, ce qui lui permettrait de faire moins de sous-traitance. Il cherche d’ailleurs à engager un chef d’équipe. C’est dire si sa petite entreprise ne connaît pas la crise! Son rêve: développer une petite firme de quatre à huit personnes et travailler dans la région. Avec son bagage, c’est bien parti. Bonne chance!