Un passionné
Artiste futuriste mais pas seulement, c’est également une personne qui bouffe la vie à pleine bouche, fonceur et passionné de nombreuses activités telles que la photographie, la vidéo, l’art en tout genre, les voyages et j’en passe car la liste est longue. Ce personnage atypique n’a pas froid aux yeux. En effet,il est présent dans les nombreuses manifestations par delà la Suisse ainsi qu’à travers la planète. Ne mentez pas vous l’avez sûrement déjà tous au moins croisé au détour de nos rues, quelque part par là, où sa face vient nous rappeler que, LUI, il est là. Il bouge, innove, s’intéresse, apprend, découvre, imagine… une personne hors du commun avec une volonté hors norme qui pourrait bien nous frustrer quelque peu en nous contant ses nombreuses péripéties. Il tente, et quasi chaque fois, tape dans le mile. Je me permets d’écrire cet article avec plus qu’une dose d’humour entre les lignes car cette personne respire cette foi en la vie. Il est la preuve vivante que rien n’est impossible et que si nous voulons vraiment quelque chose, nous l’obtenons, et la chance n’à qu’une infime partie de responsabilité. Il a retenu mon attention, son histoire m’a captivé durant l’interview.
De l’art? Uhm… J’adore
Comme je vous l’ai écrit quelques lignes au-dessus, Cédric est tout d’abords un artiste, d’ailleurs ne me dites pas que vous n’avez jamais aperçu l’une de ses œuvres, même sans n’avoir jamais su qu’il en était l’auteur?! Cet amour de la peinture est un héritage familial. En effet, son oncle ainsi que son grand-père, Fritz Bœgli qui était bien connu de leur art (ne me demandez pas confirmation, je suis la petite Honey qui découvre le monde, l’art, que j’apprécie, n’est pas vu d’un œil d’experte). L’histoire de son art comme nous la connaissons actuellement (ou pas) a réellement commencé en 2009 suite au retour d’un voyage aux States. La rencontre avec les artistes de là-bas a donné le déclic nécessaire aux idées déjà présentes au chaud dans sa tête.
Il confectionne son art de cette manière-ci: plusieurs couches de différentes couleurs au choix, avec comme finition du blanc ou du noir, et lorsque que la peinture est encore fraîche, il utilise différent outils et objets pour lui donner la forme souhaitée. Pièces uniques qu’il ne peut pas reproduire, elles sont réalisées de A à Z par lui même. Je peux donc vous certifier, même sans l’avoir vu à l’œuvre, qu’il ne compte pas ses heures, parole de Honey! (Le prix est donc plus que correct vu le travail demandé.) Ah ouais j’allais oublier une chose, qui n’est pas des moindres, en plus de ses tableaux, vous pouvez également acquérir des t-shirts, cartes postales, casquettes, bonnets,… à l’effigie de ses œuvres.
Sa peinture, c’est le monde dans lequel il se réfugie quand la réalité se fait plus cruelle. Elle le calme et ses toiles dépendent de son humeur. Il ne peint qu’avec le cœur et les sentiments, une chose qui ne se commande pas, il peint lorsqu’il en ressent le besoin. Il a malheureusement dû se battre pour faire reconnaître ses toiles comme authentique et non comme vulgaires copies informatiques, car l’apparence sur papier glacé pourrait nous méprendre.
Assistant imprimeur à la base, il travaille actuellement avec son père dans l’entreprise familiale qui n’est autre que Bœgli-Peinture (toujours avec des pinceaux celui-là!). Pouvoir vivre de son art, rêve de tout artiste, n’est encore, malheureusement, impossible actuellement.
On s’envole… Quelque part ailleurs…
C’est que Mr Bœgli à la bougeotte! En 1995 comme premier voyage sans ses parents, il s’envole avec un ami à Monréal au Canada. L’avion? une première aventure pour lui, et grâce à cela, il a eu la chance de pouvoir visiter le cockpit (ce qui n’est absolument plus possible actuellement). La compagnie aérienne lui a également offert une bouteille de champagne pour fêter ce premier Baptême de vol (m’enfin 6’000 km on peut plus vraiment appeler ça un baptême), c’est pas beau la vie? Ensuite direction Australie où il y passera 3 mois. Il découvrit l’art inimitable des aborigènes ainsi que les merveilleux et envoûtants paysages du mystérieux «land down under». De loin l’envie de s’arrêter en si bon chemin, voire même de rentrer dans notre petit pays, il poursuivit le séjour sur les îles de la Nouvelle-Zélande où il sera présent pour la 31e America’s Cup avec Alinghi à Auckland.
Dans le mode des strass et paillettes
Je ne pouvais passer à côté de cette parenthèse, car parmi les nombreuses passions de Cédric, alias l’homme qui se faufile partout, une a particulièrement suscité mon intérêt par son incroyable chronologie… Fan d’Alinghi, il reçu pour ses 30 ans un billet pour des vacances à Valencia, là où se déroulait la 32e America’s cup et où Alinghi remporta le titre. Lors de son séjour sur terres espagnoles, il fut invité dans le prestigieux hôtel où le club très fermé des célébrités s’était donné rendez-vous. Notre petit prévôtois dans le carré VIP entouré d’individus, au visage connu, d’une classe au-dessus. C’est là, d’ailleurs, qu’il à pu pratiquer une autre de ses passions, se faire photographier avec des célébrités! Mais la personne qui marqua vraiment son esprit, n’est autre qu’ Ernesto Bertarelli, grand homme d’affaires suisse d’origine italienne et surtout, propriétaire de la flotte des bateaux Alinghi. Celui-ci reconnu Cédric qu’il avait déjà entrevu à Auckland et l’invita à rejoindre la team très fermée de l’équipe Alinghi.
En conclusion
Pour tous ceux qui seraient pris d’une envie soudaine de découvrir, voir ou revoir les œuvres de mon sujet, je vous propose dans un premier temps, car c’est rapide et accessible, d’aller jeter un œil (mais n’oubliez pas de le reprendre) sur ses sites Internet: www.cedart08.ch, www.cedart08.blogspot.com ainsi que son adresse e-mail pour plus de renseignements: cedart@bluewin.ch. Je peux tout de même déjà vous dire, pour le voir en cher, en os et en peinture, il sera présent au marché de Noël de Moutier le 10 décembre 2011 avec sa nouvelle invention, pour le moins originale: des couvercles de WC artistiques.
Terminons l’histoire sur quelques notes d’écriture plus douces… Une personnalité incroyable, façonnant son destin comme il désire l’inscrire. Des rêves pleins la tête, certains aussi fous les uns que les autres, ainsi que d’autres peut être plus modestes, peut être plus profonds… Après tous, nous ne sommes que des êtres humains qui nous laissons emporter sur les vagues de la vie.